Real : Arbeloa veut terminer sa carrière au club

  • Par Anaïs

arbeloa

Face à Ludogorets, en Ligue des Champions cette semaine, Alvaro Arbeloa a atteint la barre des 200 matchs disputés avec le Real Madrid. Le défenseur espagnol, canterano du club merengue, s’est confié à Real Madrid TV pour l’occasion. Il s’est dit très « fier » d’avoir pu jouer autant de rencontres avec le Real, quelque chose « inimaginable ».

« Pour un joueur formé au club comme moi, pouvoir jouer 200 matchs avec le Real Madrid, c’est inimaginable et quelque chose dont je me sens très fier. Je suis arrivé ici quand j’étais un enfant et aujourd’hui je suis un homme qui a joué 200 matchs.
Je veux rester dans ce club aussi longtemps que possible et plus encore. C’est ma maison. C’est le club que j’ai dans le cœur. Il me reste encore deux ans, mais ce serait un plaisir de rester toute ma vie au Real Madrid. Je sais que c’est très compliqué par rapport à la très grande exigence qu’a ce club, mais ce n’est pas un problème pour moi. Je donnerais toujours tout chaque jour ici pour gagner plus de titres.

Le Santiago Bernabéu, c’est l’un des rares terrains qui impressionne, même vide. Il est spécial. Mais il l’est encore plus les jours de Ligues des Champions. Imagine quand il est plein et que tu joues une demi-finale, avec une ambiance volcanique. La connexion que nous avons avec le public ces jours-là est très spéciale. C’est émouvant parce qu’avant d’être joueur, je faisais partie du public du Bernabéu. Je voyais les matchs tout en haut du stade et la vie fait qu’aujourd’hui je suis sur le terrain.
En décembre on espère remporter le Mondial des clubs et comme ça j’aurai tout gagné avec le Real Madrid. C’est ma sixième saison ici et il n’y a rien de plus grand que de gagner avec le Real Madrid. La Décima et cette 93e minute restera à jamais dans la mémoire de n’importe quel supporter madridista. L’année où je suis arrivé, Zidane a marqué son but incroyable pour la Novena (9e Ligue des champions) et 12 ans après j’ai pu gagner la Décima. Les gens ne se rendent pas compte de l’importance pour quelqu’un qui est arrivé jeune au club et qui a vu ses idoles remporter la Coupe d’Europe.

Cinq minutes après avoir gagner la Décima, les gens parlaient déjà de la Undécima (11ème). Les supporters sont les premiers à être exigeants avec nous et ils veulent que ce club gagne toujours plus. Et nous sommes dans cette optique. La saison est pleine d’espoirs avec le Mondial des clubs, le fait de pouvoir gagner une autre Liga, une autre Coupe du Roi, la Undécima… Ce club est spécial et gagner ici, c’est plus dur que n’importe où par rapport à tout ce qui tourne autour du club et par rapport à l’exigence des supporters et de l’entourage.
J’ai eu de très grands entraîneurs. De Camacho, le premier, jusqu’à Ancelotti, le dernier. Mais je n’oublierais jamais le discours d’Ancelotti face au Bayern lors de notre quatrième demi-finale consécutive en Ligue des champions. »

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