OM : Michel toujours en danger après une nouvelle défaite

  • Par Jérémy

Et une défaite de plus pour Michel. L’Olympique de Marseille de l’entraîneur espagnol continue de couler en Ligue 1. En effet, l’OM s’est incliné (2-1) sur la pelouse de Bastia ce dimanche. La situation de l’ancien joueur du Real Madrid ne cesse de se compliquer à Marseille. A noter que dès la fin de sa conférence de presse d’après-match, le technicien a pris un jet privé avec son président Vincent Labrune et son adjoint Franck Passi à destination de Zürich. Les trois hommes vont rencontrer Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire du club, qui décidera du sort du coach espagnol ce lundi.

« C’est un mauvais résultat pour nous! L’équipe a beaucoup subi ce soir. Il n’y avait rien eu lors de cette rencontre et à un moment donné, le peu qui s’est passé, on l’a eu contre nous. On a eu ce moment de faiblesse et malheureusement c’est là qu’on a craqué.

C’est vrai que je ne peux pas dire que mes joueurs ne font pas ce que je demande, je ne peux pas dire qu’ils ont baissé les bras, je ne peux pas dire non plus qu’ils n’ont pas le niveau. Ils font le maximum.

S’il y a une solution, elle ne peut pas venir de moi mais plutôt de ceux qu’il y a au-dessus de moi. Ce n’est pas de mon ressort. J’essaie de responsabiliser mes joueurs, de travailler, de m’occuper de ma responsabilité. Ce que je peux vous dire c’est que j’ai vu les joueurs détruits, ils étaient vraiment très tristes, de la même manière que moi. Après ce n’est pas de mon ressort, mais de celui du président, de la propriétaire, qui vont mener une analyse. Moi aussi je la mène avec mes joueurs et dans mon travail. Le plus surprenant, c’est qu’on ne peut pas dire qu’il y a des symptômes pendant la semaine, pendant l’entraînement, on ne voit pas ces choses-là, sinon on chercherait d’autres solutions comme on l’a fait tout au long de la saison.

Je suis heureux à Marseille, mais si on avait de bons résultats je le serais plus. Je suis heureux de la relation que j’ai avec mes joueurs. Les gens qui me connaissent savent que si je ne l’étais pas ou plus, je ne serais pas ici. »

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