Real : Ramos « Pérez est le roi et nous sommes tous ses pions »

  • Par Pierre

Sergio Ramos a participé à la large victoire du Real Madrid contre le Rayo Vallecano (10-2) dimanche au Santiago Bernabéu, au cours de la 16e journée de la Liga. A cette occasion, le capitaine merengue a atteint les 300 victoires avec la Maison Blanche, et ce lors de sa onzième saison au sein de l’équipe. Son bilan : 300 succès en 457 matchs, pour 56 buts. Le défenseur espagnol a évoqué ces chiffres en zone mixte après la rencontre.

« C’est ma 300ème victoire et un nouveau record, cela me motive à continuer à travailler. Demain, j’en voudrais plus.

C’est un peu injuste d’avoir jouer ce match avec un Rayo qui a été pénalisé par deux expulsions, mais il faut surtout prendre en compte que l’équipe a inscrit 10 buts et que l’équipe part en vacances avec la volonté d’en faire plus. Le Rayo est une équipe qui joue magnifiquement au football.

Nous respectons l’opinion de tout le monde. L’équipe est entrée dans le match en voulant gagner. Nous avons ainsi ouvert le score. Après avoir été menée au score, l’équipe a su réagir. Il faut se rappeler du positif. Notre public nous exige le meilleur de par notre histoire et notre écusson. Mais, parfois, le jeu n’est pas au rendez-vous. Il faut garder la tête froide. Nous verrons ce qu’il se passe à la fin de la saison.

C’est une situation compliquée. Nous ne sommes pas où nous voulons être, le public le sait. Le public est exigeant, il veut toujours que l’équipe gagne. Malheureusement, ce n’est pas toujours possible. Il faut que nous soyons unis pour aborder la fin de saison de la meilleure manière possible.

Nous sommes avec l’entraîneur qui tente de nous inculquer des idées, nous tentons de les exécuter.

Ma blessure à l’épaule ? C’est pratiquement oublié. Je ne suis pas encore à 100% car il me manque un peu de rythme.

Ancelotti au Bayern ? Je suis content car c’est un bon ami. Je le considère comme un grand entraîneur, il doit être dans une grande équipe. S’il ne peut pas être ici, je pense que le Bayern est aussi une grande équipe.

Pérez a dit que Benitez était la solution ? Si le président le dit c’est pour quelque chose. Ici, nous sommes tous des pions et il est le roi. »

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