Korona : Olivier Kapo tourne la page du football grec

  • Par Sophie

kapo

Refroidi par une saison difficile en Grèce au sein du club de Levadiakos, Olivier Kapo a posé ses valises en Pologne où il poursuit sa carrière de footballeur. Dans une interview à So Foot il raconte les affres du football grec et n’épargne personne. Entre magouilles, menaces et paris mafieux, il reste peu de place pour le sport en Super League.
C’est un Olivier Kapo – prêté à Levante durant la saison 2006/2007 – fatigué qui a élu domicile à Korona Kielce (Pologne). Fatigué par une saison éprouvante au cours de laquelle il a pu mesurer le degré de corruption qui touche le football professionnel grec. De ce championnat seulement suivi localement et parfois en Turquie, on retient un niveau de jeu relativement faible et les interventions « politiques » de certains dirigeants.
Là-bas, tout ou presque est monnayable et un cador comme le FC Olympiakos, vainqueur de l’Atlético Madrid (3-2) en Ligue des Champions cette semaine, qui fait la loi sur les terrains (quadruple champion en titre), mais aussi en coulisses via son président Evangelos Marinakis. Ce dernier a accumulé en l’espace de quelques mois (2010-2011) les fonctions de Président de la Ligue grecque de football, Vice-président de la Fédération et Président du club de l’Olympiakos. Un mélange des genres douteux qui vient illustrer le malaise ressenti par un Olivier Kapo dégoûté par son expérience méditerranéenne.
Le niveau de corruption est tel que les affairistes devraient être traduits en justice sans délai. Pourtant ces derniers ont souvent des appuis politiques très bien implantés qui laissent prospérer les pratiques illégales. Le même Evangelos Marinakis ferait – dit-on – la pluie et le beau temps à la mairie d’Athènes, aidé en cela par sa puissance financière issue de sa compagnie maritime Capital Product Partners. Autrement dit, le système est bien noyauté et il sera difficile de purifier une Super League malade de tous ses profiteurs.

Sur Foot Espagnol