Chantage à la sextape : Benzema « Ça fait mal quand tu vois ton père et ta mère qui pleurent »

  • Par Benjamin

Le quotidien Le Parisien publie vendredi les déclarations de Karim Benzema datant du 28 janvier dernier, devant la juge d’instruction chargée de l’affaire du chantage à la sextape dans laquelle l’attaquant du Real Madrid est impliquée. On apprend ainsi que le joueur a exprimé des remords par rapport à son attitude avec Mathieu Valbuena, son coéquipier de l’équipe de France.

« La vidéo ? c’est un truc dégueulasse.
Je suis quelqu’un de familial. Moi, je vois un truc comme ça, je pense à la famille. C’est un truc de malade.
Mais après, je me suis dit que je l’aimais bien (Mathieu Valbuena). J’ai pris ça à cœur.
Si on voit tout, c’est que la personne, elle est toute nue. La personne, c’est Mathieu Valbuena.
Après, on emploie des mots crus, mais bon. Karim Zenati me dit qu’il faut que je le mette au courant. Il me dit que c’est un truc chaud.
J’aurais dû lui dire que je ne l’avais pas vue. Mais j’ai fait le malin, j’ai fait l’acteur, sur ce coup-là. Tout simplement. C’est comme quand on décrit un film et qu’on ne l’a pas vu. Je ne l’ai jamais vue, cette vidéo.

Karim Zenati ? Franchement, il n’a pas besoin de trop me convaincre, il m’en parle, je réfléchis, je me pose la question. Il m’en a pas parlé pendant dix jours à me matraquer. Ça a été une fois, et j’ai dit OK.
Une tentative de chantage ? Non, parce que, franchement, on n’a besoin de rien, ni moi ni lui. C’est juste amical. Le quelque chose derrière, il n’y en a pas. Pour moi, à la base, y avait aucune histoire d’argent. Je vais pas le répéter vingt fois, pour moi, l’argent, j’en ai, Dieu merci.
Zenati, c’est quelqu’un qui est respecté. Donc, s’il dit que ça sort pas, ça sort pas (NDLR : la vidéo). Après, de quelle manière, je ne sais pas, mais il est respecté de partout. Sur Lyon et même ailleurs. Il pouvait aider Valbuena pour que la sex-tape ne sorte pas et pour d’autres problèmes, pas que pour ça, on sait jamais.

Valbuena a eu peur de moi ? Je ne peux pas l’imaginer. Quelqu’un qui a peur, c’est pas comme ça, tu dis pas : Merci frérot (NDLR : à la fin de leur conversation), tu marches pas à côté de moi avant le match à rigoler, tu me sautes pas dans les bras après. Quand je vois ça, je me dis que je ne sais pas qui lui a dit de dire ça, mais que la conversation qu’on a eue dans la chambre n’a rien à voir avec ça. Il y a un réel décalage entre la discussion et tout ce qui sort dans la presse.
Valbuena est un bon pote au foot. On n’est pas au même poste et ce n’est pas pareil. Je joue devant, il joue au milieu. C’est de la bonne concurrence. Il n’y a pas de contentieux entre nous.

 Je suis énervé, franchement, grave énervé par rapport à tout ce qui est sorti, dans la presse. On m’a sali, par rapport à ma famille, me voir sur toutes les chaînes, pour rien du tout. Comme si j’étais un terroriste (sic). Ce n’est même plus l’affaire de la sex-tape de Valbuena, c’est l’affaire Benzema. Je suis comme un fou, je suis dégoûté. Heureusement que j’ai un bon mental, je résiste à tout ça, mais franchement c’est un truc de fou. Mes neveux et nièces qui vont à l’école se font insulter. Je reçois des lettres de menace chez moi. Ça, je m’en fous. C’est plus la souffrance de mes parents, ça fait mal quand tu vois ton père et ta mère qui pleurent. »

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