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Avant le début du Mondial des Clubs pour le FC Barcelone, Lionel Messi a accordé une interview à la FIFA. Au Japon, le crack argentin participera pour la 3e fois à cette compétition mondiale. En plus d’avoir évoqué le tournoi, le favori pour le Ballon d’Or 2015 a aussi parlé de son évolution personnelle.

« Le Mondial des clubs est une très belle compétition, l’une de mes préférées, non seulement pour sa valeur mais également pour ce qu’elle signifie : elle est réservée au vainqueur de la Ligue des champions. Elle vous donne l’opportunité de terminer l’année de la plus belle des façons. Je suis très heureux de la préparer avec tous mes coéquipiers. Nous voulons tous soulever ce trophée et ensuite passer les fêtes de Noël en famille, avec le titre de champion du monde sous le bras.

Le Japon ? J’en garde des impressions agréables, non seulement pour ce qui s’est passé sur le terrain, comme lorsque nous avons gagné l’édition 2011, mais également pour des raisons extra-footballistiques. La dernière fois que nous sommes venus ici, nous avons eu une journée entière pour sortir et nous promener dans les rues, dans l’anonymat. Nous avons toujours été très bien traités ici, de façon à la fois passionnée et respectueuse. C’est un pays que j’aime beaucoup.

Beaucoup de temps s’est écoulé depuis l’édition 2011 et j’ai pu être témoin de l’évolution de Neymar. Il a énormément grandi, sur le plan footballistique et comme être humain. Déjà à l’époque, c’était un grand joueur mais aujourd’hui, il est beaucoup plus complet. C’est un grand plaisir et un privilège de l’avoir dans notre équipe.

Dans ma carrière, le seul match qu’il m’a été donné de jouer contre une équipe argentine est précisément la finale de l’édition 2009 contre Estudiantes. Ce fut un match très difficile car nous avons été longtemps menés. Nous avons égalisé à l’heure de jeu et marqué le but victorieux dans la prolongation. Mais ça me motive, car River [adversaire potentiel en finale, Ndlr] est une grande équipe au niveau mondial. Si nous jouons contre eux, je crois que les gens assisteront à un beau match.
J’aurais pu jouer à River avant de venir à Barcelone. C’était il y a très longtemps déjà. Finalement, ça ne s’est pas fait, mais il est exact que quand j’étais petit, il y a eu cette possibilité.

Depuis mon arrivée, le Barça a un peu changé. Aujourd’hui, nous pratiquons un football un peu plus vertical. Évidemment, nous avons toujours conservé cette volonté d’avoir la possession du ballon. C’est notre marque de fabrique et notre priorité. Nous voulons contrôler le jeu et avoir le ballon le plus possible, mais nous avons ajouté à cela la volonté d’aller devant le but adverse en moins de touches de balle. Avant, c’était plus élaboré, mais nous mettions plus de temps à arriver dans la surface adverse.
Avec le temps, on évolue sur le terrain et en dehors. Les circonstances changent, et on s’adapte. Cela dit, je crois que tout en maintenant mon fond de jeu, j’ai ajouté des qualités à mon football au cours de ces années.

Comment trouve-t-on la motivation pour un nouveau tournoi ? Ne vous inquiétez pas pour ça ! Nous savons ce que signifie le Mondial des Clubs et pour nous, il s’agit de gagner un autre titre. Ces compétitions gagnées laissent des traces indélébiles dans l’histoire du club. C’est quelque chose de très important.

2015, une année impressionnante, oui. L’année où nous avions tout gagné avec Pep Guardiola paraissait impossible à refaire. Franchement, nous doutions de pouvoir le réussir à nouveau un jour. Et nous y sommes. Maintenant, il nous reste à terminer l’année de la meilleure façon possible pour qu’elle soit inoubliable. »