Atlético : Simeone « On ne gagne pas seulement avec le talent mais avec l’effort »

  • Par Charlotte

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Lors de son passage à Zurich, pour la cérémonie du FIFA Ballon d’Or, le 12 janvier dernier, Diego Simeone est passé aux confessions pour FIFA.com. L’entraîneur de l’Atlético Madrid, qui était nommé au titre du Meilleur entraîneur de l’Année 2014, a évoqué la fabuleuse dernière année de son équipe, ou encore son style, le Cholismo.

« La reconnaissance est bonne quand elle vient des footballeurs. S’il s’agit de joueurs du monde entier, c’est encore mieux.

J’ai une identité de jeu clairement définie, c’est certain. Je dis toujours que les équipes qui ont le mieux reproduit mon idée du football sont Estudiantes de La Plata, que j’ai pu entraîner pendant un an et demi, et l’Atlético de Madrid. Je n’irais pas jusqu’à parler de ‘Cholismo’, mais il n’en reste pas moins vrai que mes équipes jouent d’une manière bien déterminée.
Ceux qui disent que le ‘Cholismo’, c’est seulement d’un jeu basé sur de longs ballons en avant sont ceux qui ne trouvent pas la solution contre nous. Ce n’est pas mon problème !

L’une des beautés du football est son immensité : personne n’a raison, ou plutôt tout le monde a raison en même temps. Il y a mille façons de jouer. Moi, je vais au-delà des caractéristiques de chaque joueur afin de mettre les individualités au service du collectif. Cela dit, dans toutes les finales que nous avons jouées, j’ai utilisé ceux qui sont considérés comme les meilleurs joueurs de mon effectif. Mais je ne crois pas que l’on gagne seulement avec le talent. Le talent a besoin d’être servi par les efforts. Ce mélange ne peut se faire que si l’on joue en équipe.
L’humain est négociable, pas le travail. Je suis prêt à discuter de tout, à condition que ce soit en face. Si on veut discuter, il faut le faire en se regardant droit dans les yeux, pas en utilisant des intermédiaires. Je n’aime pas les intermédiaires.

La titularisation de Diego Costa en finale de la dernière Ligue des champions était une décision extrêmement réfléchie. La veille, il courait les 100 mètres comme un sprinter professionnel. Je me suis dit que s’il arrivait à tenir 45 ou 50 minutes à ce rythme, ça en valait la peine. Costa est un joueur très important pour nous. Malheureusement, le destin en a décidé autrement et nous avons perdu la possibilité d’avoir un joueur décisif. Ce ne fut pas le seul. Arda Turan aussi s’est blessé et n’a pas pu jouer. Malgré cela, nous avons produit un match d’un très haut niveau. »

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