Roja : Focus sur les adversaires du Groupe B

  • Par M.S

rojaL’Espagne entamera le premier de ses trois matchs de poule vendredi 13 face aux Pays-Bas qui s’annonce comme le remake de la finale de 2010. S’en suivra un match contre le Chili et enfin l’Australie. Ces trois nations, qui s’érigeront bientôt face à l’Espagne, méritent qu’on s’y intéresse d’avantage.

Les Pays-Bas : le principal concurrent ?

Finalistes du dernier mondial, les Pays-Bas arriveront au Brésil avec non pas une étiquette de favori mais plutôt d’outsider. Depuis cette finale, la sélection Néerlandaise n’a pas eu des résultats dignes de son standing. Son parcours lors de l’Euro 2012 peut en témoigner. Lors de celui-ci, elle a été éliminée prématurément dès le premier tour ; la conséquence d’un collectif qui a été ébranlé.

Après le fiasco de l’Euro 2012 Louis Van Gaal a pris la succession de Bert Van Marwijk. Il a réussi à qualifier la sélection Batave pour le Mondial Brésilien et les Néerlandais ont réalisé un parcours sans faute durant les éliminatoires, avec un bilan de neuf victoires et un nul. Les Pays-Bas ont pourtant mené une préparation laborieuse ; ils ont été tenus en échec par l’Équateur (1-1) , gagné difficilement contre le Ghana (1-0) et ont remporté sans difficulté leur dernier match face au Pays de Galles (2-0). Malgré tout, la formation Néerlandaise voudra prouver qu’elle peut être un candidat sérieux au titre mondial.

Néanmoins des questions subsistent  autour de cette sélection notamment sur l’ambiance, la preuve en est avec l’altercation à l’entraînement entre Arjen Robben et un de ses coéquipiers, Bruno Martins Indi. Même si ce dernier a tenté de relativiser l’incident.

Le Chili : un outsider à surveiller !

Autre adversaire de la Roja dans ce groupe B, le Chili sera très certainement l’adversaire dont il faudra se méfier. En effet, cette sélection a fini troisième lors de sa campagne éliminatoire de la zone AmSud. Le sélectionneur Jorge Sampaoli pourra compter sur des joueurs qui, pour la plupart, évoluent en Europe. Parmi eux, les Turinois Arturo Vidal et Mauricio Isla, le milieu défensif de Cardiff City Gary Medel et le Catalan Alexis Sanchez. Sans oublier le milieu offensif du club anglais de Wigan Athletic Jean Beausejour.

La sélection Chilienne a démontré qu’elle possède les qualités nécessaires et le potentiel pour réaliser un meilleur parcours qu’en 2010 en Afrique du Sud (éliminée en 1/8 par le Brésil). Ses derniers matches amicaux en sont la preuve. Nous pouvons notamment citer la défaite face à l’Allemagne un but à zéro. El Equipo de Todos restait pourtant sur un succès historique face aux Anglais dans l’enceinte mythique de Wembley (2-0) et une défaite encourageante face au Brésil (2-1). Elle a réalisé une préparation plutôt convaincante avec deux victoires en matchs de préparation (3-2  face à l’Égypte et 2-0 face à l’Irlande du Nord).

Le point négatif de cette préparation est l’inquiétude autour d’un de ses joueurs vedettes ; Arturo Vidal. En effet le Bianconero  suscite le doute quant à son état physique, puisqu’il a été opéré au ménisque du genou droit début mai. Ce petit désagrément d’ordre physique compromet ses chances d’être opérationnel pour le premier match de la sélection face aux Socceroos Australiens.

L’Australie : la grande interrogation

Dernier adversaire de l’Espagne, l’Australie semble être la nation la moins habituée des rencontres de haut niveau. En effet, des doutes entourent cette sélection. Il y a presque dix mois, les Australiens ont subi deux défaites successives en match amical : la première face au pays organisateur, le Brésil, sur le score de (6-0). L’autre a été infligée par la France sur le même score. Cette dernière défaite a été celle de trop puisque le sélectionneur Holger Osieck a été limogé, malgré la qualification pour le mondial et a été remplacé par Ange Postecoglou.

La sélection australienne n’a pas les faveurs des pronostics. Pourtant, elle pourra compter sur des joueurs d’expérience tels que Mark Bresciano ou encore Tim Cahill. Elle disposera également d’un atout supplémentaire en la personne du milieu du Crystal Palace Mile Jedinak.

Bien que différents les uns des autres; les adversaires de la Selección durant cette coupe du monde seront-ils capables de rivaliser avec la talentueuse Roja ?

En tant que tenante du titre mondial et européen, elle débutera le mondial Brésilien avec les faveurs des pronostics mais sera-t-elle capable d’assumer son statut de favorite ? Tout porte à croire que la sélection ibérique sera à la hauteur de l’événement regardé par le monde entier. Nous serons fixés lors de la première journée du groupe B le vendredi 13 au soir.

 

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