Euro 2016 : La Roja : Des raisons d’y croire ?

  • Par Mélanie

roja

L’euro va débuter pour la sélection Espagnole, qui affrontera demain la République Tchèque à 15h à Toulouse. La tenante du titre n’est plus du tout la même équipe qu’auparavant et reste sur un terrible échec au mondial 2014 (disqualification en phase de poules). Des nations comme l’Allemagne, la Belgique, l’Angleterre et surtout la France semblent dorénavant être mieux armées que la Roja pour remporter une compétition internationale. Mais les hommes de Del Bosque n’ont pas dit leur dernier mot.

Les espagnols ont à cœur de se racheter et ont des arguments à faire valoir ! Bien que certains choix de la part du sélectionneur sont discutés de l’autre côté des Pyrénées, le groupe n’en reste pas moins rempli de talent. Les plus grands regrets des espagnols restent les non-sélections de Saul Niguez et Isco, mais malgré ces absents, la liste conserve de nombreux noms ronflants tels que, Ramos, Iniesta, Morata etc…

Et donc, quelles sont les raisons de croire à un nouveau sacre d’une génération vieillissante et d’une équipe au jeu stéréotypé ? Premièrement l’envie, qui ne manquera pas aux espagnols car l’échec cuisant du mondial leur est resté en travers de la gorge. Il ne faut jamais sous estimer le cœur d’un champion. C’est pour eux l’occasion rêvée de remettre les pendules à l’heure, et c’est encore plus vrai pour le sélectionneur lui même, qui a encaissé de lourdes critiques durant toute la préparation.

Venons-en à leur style de jeu, bien que stéréotypé et prévisible, il reste une valeur sûre. Menés par des joueurs tels que Piqué, Ramos, Iniesta ou encore Busquets qui se connaissent depuis longtemps, leur expérience leur servira dans les moments importants et lorsqu’ils auront des difficultés à faire sauter le verrou de l’organisation adverse. Peu de mauvais choix, de pertes de balles et un jeu posé quand il doit l’être, les fondamentaux de l’équipe espagnole en somme.

De plus, grâce aux nouveaux venus et en particulier les jeunes, la Roja semble retrouver l’étincelle qu’elle avait perdue. Avec Koke, Morata et Nolito, les espagnols retrouvent des couleurs et un peu de folie. De la percussion, de la verticalité, des choses qui manquaient aux espagnols du fait de l’horizontalité de leur jeu. De plus, là où Diego Costa avait échoué, Morata Nolito et Aduriz ont l’air de combler de belle manière les vides laissés par David Villa et el Niño Torres. Grâce à ces joueurs la Roja a trouvé un second souffle tout en conservant ses bases solides.

La Roja dispose de tous les éléments nécessaire afin de conserver sa couronne, mais les hommes de Del Bosque parviendront-t-il à se transcender afin de mener l’Espagne vers une 3ème coupe d’Europe consécutive ?

 

 

Rédigé par Stéphane Antoine

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