Barça: Messi “Ce Mondial arrive au bon moment”

  • Par Émilie

Messi Argentine

Lionel Messi a accordé un large entretien aux médias de la FIFA. Voici l’interview complète de la star du Fc Barcelone.

Lionel Messi, cette année a été particulière. D’un côté, il y a eu le titre de champion d’Espagne et la qualification pour Brésil 2014. De l’autre, une blessure vous a écarté des terrains pendant plusieurs semaines. Comment l’analysez-vous ?
Oui, tout à fait, ce fut une année particulière. Je n’ai pas pu participer non plus à la fin du championnat la saison dernière ni aux demi-finales de la Ligue des champions. J’ai également manqué le début de la présente édition de la Ligue des champions. On peut donc dire que le point négatif de l’année a été ma blessure.

Les entraîneurs qui ont travaillé avec vous s’accordent sur deux choses : votre talent et le fait que vous détestez être écarté des terrains. Comment avez-vous vécu ces nombreuses semaines d’inactivité ?
Ce fut dur, très dur ! Mais le fait d’aller en Argentine et de m’éloigner un peu du vestiaire, de toute cette agitation, m’a fait beaucoup de bien. Même physiquement, ces semaines d’arrêt m’ont fait du bien. J’essaye d’en retenir le côté positif.

Une nouvelle fois, à la première occasion, vous revenez à Rosario. Qu’est-ce qui vous manque le plus dans votre ville natale ?
Tout ! Mes amis, la famille. Être là, le seul fait d’être dans ma maison, d’en profiter un peu, cela me fait du bien.

Pouvez-vous vous promener tranquillement dans la rue ?
Oui, plus ou moins comme à Barcelone (rires). Non, non, j’essaie d’aller directement de maison en maison, chez mes amis et ma famille. Je ne me promène pas trop dans la rue.

Vous avez été obligé de suivre Barcelone à la télévision. Cela vous rend-il plus nerveux que d’habitude ?
Oui, complètement. Beaucoup plus que quand je suis sur le terrain. Le fait d’être en dehors et de voir que vous ne pouvez pas donner un coup de main est le pire de tout.

Avez-vous ressenti de l’anxiété par rapport au fait que nous sommes dans une année de Coupe du Monde de la FIFA ?
Non. J’ai pu travailler très tranquillement, d’abord au centre national de la Fédération argentine, puis chez moi, à Rosario, où j’ai encore bien travaillé. À six mois de l’événement, je suis très bien physiquement, dans la tête aussi. Cela m’a fait du bien d’avoir des contacts avec les gens. Je me suis concentré sur le rétablissement, car je n’avais que ça à faire. J’étais enfermé en quelque sorte ! Je ne pensais à rien d’autre.

Pour Lionel Messi, chaque année de Coupe du Monde est-elle une année particulière ?
Oui, bien sûr, même s’il y a encore quelques mois. Ça paraît un peu loin et en même temps, ça va arriver très vite. Mais avant cela, il y aura beaucoup d’autres choses importantes : la Ligue des champions, gagner à nouveau la Liga, la Coupe du Roi. Nous avançons pas à pas. Mais c’est vrai, nous pensons déjà tous au Mondial.

Beaucoup de gens disent que c’est l’année de l’Argentine, en raison de ses performances récentes, de l’âge de ses joueurs et de leur expérience. Êtes-vous d’accord ?
Oui, c’est vrai. Nous arrivons au bon moment. Nous n’étions pas très bien partis mais après le match gagné en Colombie, nous avons réalisé un grand parcours. Ce match a été un déclic important et très bon pour nous. Notre effectif est solide, mais on verra. Dans une Coupe du Monde, tout peut arriver. C’est très dur. Mais je crois que ce Mondial arrive effectivement au bon moment pour nous.

Parlons du Brésil, un adversaire qui vous réussit bien en général. Vous avez battu la Seleção et marqué des buts contre elle à plusieurs reprises. Vous souvenez-vous d’un match en particulier contre ce pays ?
Oui, je me souviens très bien de la Coupe du Monde U-20 aux Pays-Bas en 2005. Nous avions battu le Brésil 2:1 en demi-finale. J’ai eu l’occasion de marquer le but de la victoire. Ce fut une de mes premières grandes joies. Ça reste un très bon souvenir.

En quoi un match de Coupe du Monde est-il particulier par rapport à d’autres tournois ? Qu’est-ce qui rend cette compétition unique ?
Les matches de Coupe du Monde sont complètement différents, à commencer par l’environnement, la manière dont vous préparez les matches. C’est complètement différent. La Ligue des champions est elle aussi très spéciale, mais le Mondial l’est encore plus.

Quelle analyse faites-vous du Groupe F, dans lequel vous avez été placé aux côtés de la Bosnie-Herzégovine, de l’Iran et du Nigeria ?
On dit beaucoup que c’est un groupe facile pour l’Argentine. Mais dans un Mondial, il n’y a pas d’équipe facile. Tout le monde est là pour une bonne raison. C’est en ce sens qu’il n’y a pas de match simple en Coupe du Monde.

Avant de nous quitter, pourriez-vous compléter la phrase suivante : “En 2014, Lionel Messisera…”
Je ne sais pas ! J’espère que ce sera une grande année pour Barcelone et l’Argentine, pas seulement pour Messi, mais pour le groupe entier.

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